samedi 13 décembre 2008

"Ne vous inquiétez pas"

Le Pouliguen, cité touristique, a perdu sa troisième fleur : certains y voient le résultat d'un rôle et d'une présence moindres des élus sur le terrain. Le maire propose pour 2009 "moins de suspensions florales et de bacs fleuris .. Par contre des galets de différentes couleurs seront posés au pied des arbres".(Echo Presqu'île 12-12-08) Remplacer des fleurs par des cailloux ...

"Revenez au Pouliguen en voiture" est devenu le slogan publicitaire officiel de notre ville (ci-contre - La Baule + déc.2008). Notre ville va à contre courant de ce qui se fait partout ailleurs, sans vision à moyen et long terme. Pourquoi la suppression du "Parking Richard" qui permettait de se garer et de flâner le long des quais?
La ZAC des Portes Korriganes prend un retard considérable. Nous avons déjà perdu certains financements possibles (bibliothèque), et visiblement d'autres communes se débrouillent mieux que nous pour "placer" leurs dossiers de subvention : soit les contribuables pouliguennais paieront plus, soit on fera moins de travaux.
Charges nouvelles qui pouvaient être évitées(entretien du pont, trait de côte), manque de réactivité à certaines opportunités (enveloppe Erika du département), début de dérive des dépenses de fonctionnement, baisses de recettes, toutes les remarques des élus d'opposition sont balayées d'un seul argument : "Ne vous inquiétez pas". Les finances de la communes étaient saines : elles le restent, mais pour combien de temps encore? Dans un conseil où le maire s'est fait voter plus de pouvoir qu'aucun des ses prédécesseurs, aucun contre-pouvoir ne peut s'exercer. Mais, puisqu'on nous le répète, "Ne vous inquiétez pas".
C'est sans doute ce qu'a entendu pendant quelques mois Fabienne Le Héno, la Directrice Générale des Services avant de se voir "remerciée" sans élégance.
Les fêtes de Noël arrivent. Il n'y aura ni l'Empiaffée, ni le cirque Maboul, ni Michel Guidoni : les animations (y compris commerciales) continuent mais que devient la fête ?
Le Pouliguen semble perdre ses ambitions, et nous nous inquiétons.
Bonne année à tous.
Les élus d'opposition

dimanche 31 août 2008

Affichage sauvage

Lors de l'assemblée générale de l'Aspen, l'association, par la voix de son président Bernard Letellier s'est "insurgée contre le développement de la publicité pirate sur la commune" (Echo de la Presqu'île - 15 août 2008). "Cette pollution visuelle est une atteinte à l'environnement". Le président voulait certainement rappeler au maire du Pouliguen, présent à cette réunion, que la loi interdit tout affichage sauvage dans un site classé, sur le domaine public et privé -notamment- et qu’il est de son devoir de police de la faire respecter.







Le problème, c'est qu’on ne peut toujours s'insurger contre les affiches sauvages "des autres" (cirques, ventes de tapis, concerts ...) et fermer les yeux sur les manifestations que l'on parraine ou soutient. La municipalité précédente était intransigeante dans l'enceinte de la ZPPAUP, et pour les ventes commerciales tout en assumant une tolérance limitée pour l'affichage associatif et les spectacles. Un des plus grands cirques de France, coupable d'affichage déraisonné, s'était vu refuser tout accès au Pouliguen l'année suivante et avait dû faire amende honorable.
Aujourd'hui, aucune règle ne semble établie, aucune action ne semble avoir été menée, et l'affichage de la braderie du Pouliguen par la société commerciale Groom s'est fait dans toute la presqu'île, ne respectant ni les marais salants, ni les sites sensibles des communes voisines. Comment pourra-t-on désormais agir efficacement contre le placardage d’affiches pour les ventes de tapis, de porcelaine et autres destockages massifs?
Liz Loday

dimanche 20 juillet 2008

Conseil Municipal du 18 juillet

La municipalité précédente avait innové en créant au Pouliguen le "chèque-enfant", le "pass-association" et "l'allocation- apprenti".
• Ce dernier dispositif ne change pas, et est revalorisé de 250 à 300 euros, pour tenir compte du coût de la vie. Très bien.

• A vouloir modifier à tout prix et vite le chèque enfant, la nouvelle majorité s'est prise les pieds dans le tapis. Tout d'abord le dispositif passe de 750 euros à 600 euros sur 3 ans. Le chèque-enfant datant de 2002, on aurait pu, au contraire, tenir compte de l'évolution du coût de la vie. En contrepartie indique la nouvelle majorité, le premier versement de 250 euros sera effectué dès la naissance, sans justificatif d'achat. C'est bien, mais l'année suivante, 200 euros complémentaires ne pourront être versés que sur présentation de factures d'un même montant, couvrant la période de 2 ans. Nous avons fait remarquer que tout le monde dépensait au moins 200 euros sur 2 ans pour une naissance, et que de surcroit les achats payés avec la première prime de 250 euros pouvaient servir de justificatifs pour obtenir les 200 euros suivants, ce qui est ridicule : dans ces conditions, nous avons proposé d'éviter une machine à gaz inutile, d'aller jusqu'au bout de la logique nouvellement proposée, et de ne plus demander de justificatif du tout. Il semble que la nouvelle majorité découvrait le problème, mais n'a pas voulu changer quoi que ce soit.
• La modification du "Pass-Association" est une réelle régression, et nous ne l'avons pas votée. Tout d'abord un point présenté comme positif, l'extension du dispositif à la tranche 5-8 ans. Certes, cette mesure va dans le bon sens, celui d'une amélioration de la politique en faveur de la jeunesse, mais une municipalité doit gérer des priorités et nous pensons, avec l'expérience vécue, que c'est davantage sur la tranche 13-17 ans, plus coûteuse pour les familles, qu'il fallait d'abord concentrer les efforts (aide à la conduite accompagnée?), et là, rien n'est fait. Nous avions également réfléchi à cette tranche 5-8 ans, avec la perspective d'adapter le pass-association pour le rendre utilisable par les clubs de plages, mais visiblement la nouvelle majorité n'a pas pris en compte cette possibilité. A suivre?
Le plus grave toutefois est la limitation de l'utilisation de ce pass à 1 seule association sportive, et à 1 seule association culturelle.
Concernant le sport, cela se discute : décourager le zapping permettrait de ne pas désorganiser les équipes en cours de saison. Soit, mais notre proposition d'un seul sport collectif et d'un sport individuel ou de loisir était alors recevable. Elle n'a pas été acceptée.

Pour la culture, nous ne sommes pas, mais pas d'accord du tout. La seule raison invoquée était "l'équité à respecter entre le sport et la culture". De qui se moque t-on? Autant un jeune qui s'engage au foot peut être incité à finir sa saison ( le goût de l'effort..), autant un enfant de 5 ans à qui ses parents veulent apprendre le piano et qui déteste cela doit pouvoir changer de pratique. Nous avons déjà donné (pas vous?). Et puis apprendre la musique et le théâtre ou les arts plastiques n'a rien d'incompatible : en matière culturelle, nous n'avons pas la contrainte des horaires de compétitions. Dialogue de sourds lors du conseil : chaque fois que nous parlions culture, on nous argumentait sport. Notons aussi que quelques enfants ne peuvent pratiquer de sport pour ... raison médicale

Le pire de ce Conseil restait à venir : l'annonce (tardive : cela fait presque 2 mois !) du jugement du Conseil d'Etat concernant la ZAC du Poullgo qui va - enfin - pouvoir se réaliser après 6 ans de procédure. Mr Laine s'est félicité ce ce résultat qu'il a attribué à l'action menée par "Danielle Rival et les autres". "Les autres" vous remercient de votre délicatesse, de votre mesquinerie à l'issue d'un conseil où leurs remarques étaient systématiquement balayées d'un lénifiant "ne vous inquiétez pas". Diable, Maginot serait-il parmi nous?
Les élus d'opposition

samedi 5 juillet 2008

Quoi de neuf?

Tout d'abord, une excellente nouvelle concernant le POULLGO, la zone intercommunale que nous gérons avec Batz sur mer au sein du SIDECA. La création de la ZAC, votée le 25 octobre 2002 avait été contestée par les services de l'Etat au nom de la loi littoral. Après avoir gagné au Tribunal Administratif de Nantes, puis à la Cour d'Appel de Rennes, le SIDECA vient d'obtenir gain de cause en Conseil d'Etat par un jugement rendu le 9 juin dernier. Nous avions donc raison, avec nos collègues de Batz, et au bout de six années de procédure, nous laissons à nos successeurs les moyens d'agir pour le développement économique et un bel outil que nous leur avons préparé, et dont nous ne disposions pas.
Il est tout de même surprenant que ce jugement qui fera jurisprudence au niveau national n'ait même pas été commenté dans la presse. Par ailleurs, le fait d'avoir évincé les élus de l'actuelle opposition de la gestion du SIDECA (ce que nous n'avions pas fait dans la mandature précédente), alors que nous connaissons parfaitement ce dossier, et les conditions à négocier maintenant pour le transfert de cette ZAC à CAP ATLANTIQUE (récupérer les sommes investies ?) reste incompréhensible et sectaire.
Le bulletin municipal était quasiment prêt fin mai, et il nous avait été demandé de rédiger le mot de l'opposition avant le 26 mai, dernier carat. Depuis, plus rien ou presque. Aux dernières nouvelles, une conseillère municipale ayant démissionné et son successeur étant en photo es qualité de Conseiller dans le bulletin, il faut attendre un Conseil Municipal pour désigner officiellement ce nouveau Conseiller avant de distribuer le bulletin! Et comme le Conseil Municipal prévu le 30 juin a été supprimé, il faut attendre celui du 18 juillet. Je crois sincèrement qu'on marche sur la tête, et le mot de l'opposition rédigé en mai et publié fin juillet ne sera plus vraîment d'actualité, mais qu'importe?
Ce mois de juin donc, pas de conseil, et ni commission finances, ni commission urbanisme, bref, aucune convocation, aucune réunion en mairie en ce qui me concerne : c'est du jamais vu depuis 7 ans au moins. Je crois me souvenir que dans le passé, sur certains gros dossiers d'urbanisme (portes Korriganes, permis Richard.. ) l'opposition était régulièrement associée ou informée mais ce n'est plus le cas : j'ai observé comme beaucoup de Pouliguennais la fermeture du Parking Richard pour l'été, mais aucune information ne nous est parvenue. Et le dernier compte rendu de Bureau Municipal reçu date du 6 mai : si vous avez plus d'infos, écrivez sur ce blog ..

A propos, c'est dans ce dernier envoi de compte rendu de bureau municipal que nous avons appris le déplacement des toilettes que nous avions prévues sur le parking en herbe jusque sur les enrobés du parking Civanam. Personnellement, je trouvais les toilettes plus discrètes dans le parking, on économisait un compteur et un abonnement d'eau en les reliant à l'école et je ne suis pas sûr que tous ceux qui se soulageaient en sortant de voiture (ou avant de repartir) feront tous le détour et suivront le fléchage. Quant aux raisons invoquées, elles ne tiennent pas la route :"Après discussion, le Bureau Municipal décide d'implanter un 3ème sanitaire automatisé sur le parking du Marché - bd de Civanam et non sur le parking d'été afin de réduire les coûts de branchement et d'éviter de longues tranchées sur les aménagements récents du bd de Civanam. Un fléchage orientera les usagers." Faux, et toujours en travaux en juillet?

A vous lire, sur cette page ou sur celle du plan de circulation, rédigée par Pascale, et qui continue à recevoir vos avis.
Cordialement
Christian Canonne

dimanche 22 juin 2008

Plan de circulation

Toutes les villes modernes doivent conjuguer cadre de vie,attractivité et plaisir de vivre ensemble.
Les centres villes sont en mutation, ils se prêtent à la bicyclette, à la flânerie....Le Pouliguen remonte le temps,en ramenant les voitures en centre ville:pollution,risques liés à la vitesse et invasion de l'espace au dépend des personnes.
Le nouveau changement du plan de circulation va probablement satisfaire les uns, et mécontenter d'autres : c'est la loi du genre. Malheureusement, ces changements n'ont ni été présentés en conseil municipal, ni en réunion publique (il semble d'ailleurs que les réunions de quartier n'existent plus).
Ce plan est différent du précédent, car il part du concept que la voiture est nécessaire au commerce de centre-ville. Le but sera-t-il atteint ? Autrement dit, les commerces qui se disaient asphyxiés vont-ils annoncer une hausse de leur activité ? Le moins que l'on puisse attendre est une communication sur ce point précis, et si le commerce pouliguennais va mieux (pharmacies en centre-ville compris), tant mieux et qu'on annonce les chiffres.

Le deuxième concept abandonné est celui d'un centre-ville plus piétonnier, et le refus de faire transiter les automobiles par les voies étroites . La rue du bois et la grande rue sont appellées à devenir des rues plus passantes (pour les voitures) : c'est un choix, et vaudra mieux habiter rue Courbet (pourtant plus large) que rue du Bois ou rue des Viviers.
En ce qui concerne le port, je ne crois pas à des systèmes différents l'été et l'hiver. Pour s'en rendre compte, il faudra attendre juillet 2009, et le passage d'une double voie à un sens unique. Personnellement, depuis la suppression de la voie cyclable, je ne fréquente plus les terrasses, n'aimant ni le bruit des voitures et scooters trop proches, ni les odeurs de moteur. J'ai plutôt l'impression que le Pouliguen va à contre-sens de l'histoire en supprimant des pistes cyclables, mais, bon, si une majorité de Pouliguennais pense différemment.... N'oublions pas que la suppression de la piste cyclable a été décidée parce que les vélos n'étaient pas en sécurité : cyclistes, vous sentez vous moins en danger aujourd'hui? La discipline ne règne pas (encore) sur le port!
Quant aux modifications place Clémenceau et rue Joffre, il est clair que la situation précédente n'était pas satisfaisante. Fallait-il un changement immédiat, ou attendre un an pour faire les travaux rue Joffre, y effacer les réseaux et élargir les trottoirs comme d'autres le proposaient? Nous verrons, car la nouvelle situation s'accommode mal de la phase travaux à venir : Comment faire lorsque la rue Joffre sera barrée ?
Voila, j'ai pris l'initiative d'ouvrir le débat sur ce blog. A chacun de s'exprimer, sans agressivité.
Pascale Leduc